Après le décès brutal de deux journalistes, responsables hiérarchiques en Vendée et dans la Manche, l’an dernier à quelques mois d’intervalle, les élus ont demandé à la direction, lors de la réunion du CSE du 13 mars, quelles étaient les mesures concrètes mises en place en termes de prévention des risques psychosociaux au sein de la rédaction. (suite sur le document ci-dessous)
Journal facturé aux salariés : il va falloir payer pour travailler !
Dans la majorité des entreprises, des augmentations générales de salaires ont été accordées en 2022, compensant en partie l’inflation qui a dépassé les 6 % (voire 12 % sur l’alimentation). À Ouest-France, rien. La direction compte poursuivre la politique qu’elle nous impose depuis une décennie de refus des augmentations générales. Elle a déjà annoncé que 2023 ne nous serait pas plus favorable. Si les salariés ne se mobilisent pas, nous allons donc continuer à voir notre pouvoir d’achat baisser. Enfin pas tout le monde : un certain nombre de privilégiés voient, eux, régulièrement, leurs rémunérations progresser tout en conservant des avantages en nature, tels que voitures de fonction et accès à la pompe, particulièrement avantageux. (la suite sur le document ci-dessous)
Chute de la diffusion papier : la direction annonce un « chantier » pour rénover le journal
En 2022, les élus du CSE s’étaient étonnés des prévisions optimistes de la direction qui fondait ses « orientations stratégiques » sur une progression de 3 % de la diffusion papier jusqu’en 2026. Un an plus tard, la réalité nous donne, malheureusement, raison et les projections des dirigeants d’Ouest-France se sont, en 2023, complètement inversées. En prolongeant la tendance funeste observée en 2022, ils anticipent une perte de 30 000 exemplaires chaque année (dont 25 000 exemplaires payants). Alors que sur le total des 87 000 abonnés nouveaux de 2022, 28 000 seulement ont pris du papier (les autres des éditions numériques). [suite sur le document ci-dessous]
Mutuelle Ouest-France : où veut en venir la direction ?
Plus on avance et moins on comprend. L’appel d’offres lancé par la direction pour mettre en concurrence la Mutuelle Ouest-France a été à l’ordre du jour de deux réunions importantes. Le 19 octobre, un CSE extraordinaire a été entièrement consacré au compte rendu de l’expertise commandée par le CSE au cabinet spécialisé Actuarielles. Le lendemain, lors du CSE ordinaire d’octobre, la direction a rendu compte des conclusions de son évaluation des trois offres déposées par Audiens, Axa et Mutuelle Ouest-France-Harmonie Mutuelle. (suite sur le document ci-dessous).
Quelle stratégie pour stopper la baisse de la diffusion ?
Les chiffres de la diffusion du journal présentés au CSE du 22 septembre ne sont pas bons. Sur la période janvier-août 2022, les ventes ont baissé de 1,5 % par rapport à la même période de 2021 pour s’établir à 617 000 exemplaires (dont ventes « papier » : 506 000 exemplaires et abonnements numériques : 101 700 exemplaires). La direction s’inquiète notamment de la baisse marquée des abonnements « papier » portés (-6,2 %). (suite sur le document ci-dessous).
Le plan de licenciements dans le secteur industriel franchit une nouvelle étape
Le plan de licenciements dans le secteur industriel a franchi une étape importante le 5 septembre. Le comité économique et social (CSE) a rendu son avis (consultatif) sur le projet présenté par la direction début juillet. À l’unanimité, les élus du personnel se sont abstenus d’approuver ce plan de départs volontaires qui vise à supprimer une soixantaine d’emplois à Ouest-France en arrêtant deux rotatives. (La suite sur le document ci-dessous).