Le blog du SNJ Ouest-France

Adhérer au SNJ

Le SNJ, en toute indépendance, ne vit que des cotisations de ses adhérents. Rejoignez-le pour soutenir son action au service de l’information et des journalistes.

Pour adhérer :
→ contactez le trésorier, Alain Guyot, à la rédaction du Pré-Botté, à Rennes (02 99 29 69 00)
→ ou la trésorière-adjointe, Vanessa Ripoche, à Nantes (02 40 44 69 69)
→ ou écrivez à : contact@snj-of.fr

Vous pouvez aussi adhérer en ligne, en passant par Helloasso :
→ SNJ : Bulletin première adhésion hors Île-de-France

Enfin, vous pouvez également adresser des dons de soutien à :
SNJ – 33, rue du Louvre – 75002 Paris

Ce message s’adresse aux journalistes non-syndiqués d’Ouest-France.
– Si vous pensez que la direction et la rédaction en chef ont les réponses à toutes les questions qui se posent à un grand média confronté aux changements de son modèle économique et aux conséquences éditoriales qui en découlent ;
– si vous pensez que direction et rédaction en chef ont les réponses à tous les problèmes qui se posent aux salariés (temps et charge – voire surcharge – de travail, rémunération, risques psychosociaux, etc.) ;
– si vous pensez qu’il est normal qu’une entreprise qui se réclame d’une certaine éthique emploie, année après année, des salariés en CDD sur des postes devant légalement être occupés par des CDI ;
– si vous pensez que la direction et la rédaction en chef adoptent, systématiquement, de bonnes conduites face aux situations difficiles que rencontrent certains salariés ;
– si vous pensez que dans cette entreprise, tout le monde a voix au chapitre, et est écouté avec le même respect ;
– si vous pensez que l’entreprise se conduit toujours bien avec les journalistes rémunérés à la pige ;
Bref, si vous pensez qu’à Ouest-France, tout va pour le mieux, vous pouvez vous dispenser de poursuivre votre lecture…

Mais dans le cas contraire, vous pouvez réfléchir à vous syndiquer !

Des collègues nous disent parfois : « Vous les syndicats… »  Mais il faut le rappeler : « Vous les syndicats », ça n’existe pas. Il n’y a pas de deus ex-machina, descendu d’on ne sait où, pour négocier avec la direction, s’investir au CSE, tenter de résoudre des situations individuelles compliquées ou carrément catastrophiques (1) ; ou, en dehors de l’entreprise, pour aller défendre la profession auprès de la ministre de la Culture ou organiser des manifestations contre un projet de loi calamiteux. Il n’y a que des salariés qui, à un moment, ont choisi de rejoindre une organisation à qui les lois de la République attribuent certaines prérogatives.
Avant de devenir des militants, ces salariés ont été des adhérents « de base ». Ils ont pris une carte, payé leur cotisation, pour marquer leur volonté d’agir collectivement, parce que, malgré les lacunes de notre syndicat, face au pouvoir d’une direction, c’est encore la meilleure façon d’organiser un contre-pouvoir.

Voilà pourquoi, nous vous appelons à rejoindre le premier syndicat de journalistes de la profession, du groupe Sipa, et d’Ouest-France (2).

Comment rejoindre le SNJ ?

Oui, l’action syndicale a un coût. Pour la rendre possible, les cotisations du SNJ représentent 0,75 % du salaire net annuel. Les règles fiscales permettent aux syndiqués de récupérer les deux tiers de cette somme (3). Et si vous ne voulez pas adhérer, il est possible de faire d’un montant libre, pour soutenir l’action de notre syndicat, en l’adressant à : SNJ, 33 rue du Louvre, 75002 Paris.

À bientôt, peut-être.
L’équipe du SNJ Ouest-France

(1) Rappel : élus et délégués du SNJ se tiennent au côté des salariés qui les sollicitent sans leur demander s’ils ont une carte syndicale, et si oui, de quelle organisation. Pour autant, le SNJ, dans l’entreprise et dans la profession, n’est pas un «prestataire de services», juridiques ou autres. Et à un moment, c’est à chacun, individuellement, puisque le système français est ainsi fait, de se poser la question de son implication.

(2) Mais si le SNJ ou l’union syndicale Solidaires, dont notre organisation est membre fondatrice, ne vous conviennent pas, les deux principales confédérations françaises, la CGT et la CFDT, syndiquent aussi les journalistes à Ouest-France. Il est aussi possible de rejoindre une autre organisation syndicale pas présente (ou pas encore présente) dans l’entreprise.

(3) Un.e journaliste d’Ouest-France à l’échelon 130 avec cinq ans d’ancienneté (environ 32 500 € net par an) cotise à hauteur de 245 € par an et se voit rembourser environ 160 € par le fisc. En net, la cotisation lui revient donc à un peu plus de 80 € (6,70 € par mois).